Né à Londres, Jonathan Sidgwick a passé son enfance dans la douceur de vivre du Tarn-et-Garonne. Brillant élève, il ambitionne très tôt de devenir enseignant en biologie. C’est ce qui le conduit, après l’obtention de son bac scientifique en 1996, à s’inscrire dans cette voie à l’Université Paul Sabatier de Toulouse et d’y rester jusqu’en Master 1. « Contrairement à ce que l’on peut penser, la biologie est une filière riche d’enseignements divers et variés », considère Jonathan Sidgwick. Cependant, au fil des semestres, il finit par renoncer à candidater au concours d’enseignant, préférant s’engager dans la géomatique.
Faisant force de persuasion, il décroche un stage dans le laboratoire CESBIO à Toulouse, afin d’étoffer et parfaire son CV dans cette filière qu’il a découverte au cours de sa maitrise. « Cela m’a de suite intéressé et interpelé de pouvoir capitaliser et croiser des données pour mieux comprendre les organismes qui nous entourent », admet Jonathan Sidgwick. Il est chargé de numériser d’après les images satellites l’occupation des sols du bassin d’Auradé (Gers) afin d’identifier les cultures présentes. Cette expérience l’enthousiasme et le pousse à s’inscrire au Master SIGAT de Rennes. « J’ai fait partie de la toute première promotion de cette formation qui est depuis fortement reconnue par la profession. Nous étions moins d’une quinzaine, issus pour la plupart d’une formation de géographe ».
À son retour, il réalise son stage de fin d’études dans le laboratoire de télédétection et Gestion des territoires de l’École Supérieure d’Agriculture de Purpan à Toulouse. Investi, Jonathan doit montrer l’influence des changements d’occupation du sol et des aménagements sur les crues du bassin versant du Touch (31). « À cette époque, le satellite SPOT 5 délivrait ses premiers clichés et permettait de belles avancées », se souvient Jonathan. Initialement recruté pour six mois, il y reste finalement deux ans.
Après quoi, il décide de passer les concours d’ingénieur territorial et le concours d’État. Reçu avec brio aux deux, il choisit de rejoindre l’IRD de Toulouse en tant que géomaticien. Il est missionné pour la mise en place d’un SIG sur le bassin versant de l’Amazone, s’appuyant sur des images MODIS, MERIS, du modèle numérique de terrain SRTM.... Ce job lui plaît beaucoup, l’amenant notamment à échanger avec des homologues installés au Brésil, au Pérou ou encore en Équateur.
Faisant force de persuasion, il décroche un stage dans le laboratoire CESBIO à Toulouse, afin d’étoffer et parfaire son CV dans cette filière qu’il a découverte au cours de sa maitrise. « Cela m’a de suite intéressé et interpelé de pouvoir capitaliser et croiser des données pour mieux comprendre les organismes qui nous entourent », admet Jonathan Sidgwick. Il est chargé de numériser d’après les images satellites l’occupation des sols du bassin d’Auradé (Gers) afin d’identifier les cultures présentes. Cette expérience l’enthousiasme et le pousse à s’inscrire au Master SIGAT de Rennes. « J’ai fait partie de la toute première promotion de cette formation qui est depuis fortement reconnue par la profession. Nous étions moins d’une quinzaine, issus pour la plupart d’une formation de géographe ».
À son retour, il réalise son stage de fin d’études dans le laboratoire de télédétection et Gestion des territoires de l’École Supérieure d’Agriculture de Purpan à Toulouse. Investi, Jonathan doit montrer l’influence des changements d’occupation du sol et des aménagements sur les crues du bassin versant du Touch (31). « À cette époque, le satellite SPOT 5 délivrait ses premiers clichés et permettait de belles avancées », se souvient Jonathan. Initialement recruté pour six mois, il y reste finalement deux ans.
Après quoi, il décide de passer les concours d’ingénieur territorial et le concours d’État. Reçu avec brio aux deux, il choisit de rejoindre l’IRD de Toulouse en tant que géomaticien. Il est missionné pour la mise en place d’un SIG sur le bassin versant de l’Amazone, s’appuyant sur des images MODIS, MERIS, du modèle numérique de terrain SRTM.... Ce job lui plaît beaucoup, l’amenant notamment à échanger avec des homologues installés au Brésil, au Pérou ou encore en Équateur.
La géomatique territoriale en passion
Début 2007, ne désirant pas perdre le bénéfice du concours d’ingénieur territorial, Jonathan Sidgwick est recruté par la communauté d’agglomération d’Angoulême en tant que directeur SIG. Il élit ainsi domicile en Charente où se forme vite une petite famille avec la naissance d’un petit garçon, suivi d’un second deux ans plus tard. Niveau professionnel, Jonathan est également très occupé, se frottant pour la première fois aux particularités d’une communauté d’agglomération. Il mène la conduite de tous les projets à dimension spatiale (numérisation des documents d’urbanisme, WebSIG à destination des communes, trame verte et bleue, etc.), met en place des observatoires (habitat, déplacement ou ABS), réalise des cartographies thématiques et décisionnelles, assure la gestion administrative et financière du service. « J’ai appris à décortiquer les besoins des services et à mener auprès d’eux un long travail de pédagogie, leur faisant comprendre et apprécier la valeur ajoutée de la géomatique dans leurs activités ». En véritable passionné, Jonathan rejoint le groupe de travail SIGTOPO de l’Association des Ingénieurs Territoriaux de France (AITF). L’expérience charentaise devait durer initialement un an, le temps d‘obtenir la titularisation : « finalement, nous sommes restés 10 ans à Angoulême ! », rit-il.
Un matin de 2016, Jonathan déniche une of fre d’emploi qui ne le laisse pas indifférent. Il s’agit d’un poste de directeur SIG dans la communauté d’agglomération du Grand Montauban, ville natale de son épouse. Sa candidature est aussitôt retenue et la petite famille fait immédiatement ses valises. Depuis son arrivée, Jonathan assure la montée en compétences et en effectif du service SIG, passant de deux à six agents aujourd’hui. Son objectif est de mettre en oeuvre le schéma directeur SIG, de conduire et piloter des projets à dimension géomatique, d’accompagner et former les utilisateurs...
Très soucieux de faciliter le quotidien de chaque service, il a notamment mis en place une application pour aider les 15 agents recenseurs dans leur tournée annuelle. Le projet « Ampère » permet pour sa part de cartographier les projets d’énergies renouvelables et de suivre leurs états d’avancement. Dans les mois à venir, « nous allons fiabiliser le référentiel d’adressage et le répertoire des immeubles localisés », indique Jonathan. Dans son temps libre, la géomatique n’est jamais très loin non plus. Jonathan est habilité au jury du CQP de Géomaticien et de Technicien Supérieur SIG d’IdGeo. Ces derniers mois, Jonathan a aussi essayé de décrypter les données de Parcoursup pour affiner et appuyer l’orientation de son aîné. Car tous les projets grandissent vite !
Fanny Perrin d'Arloz
Un matin de 2016, Jonathan déniche une of fre d’emploi qui ne le laisse pas indifférent. Il s’agit d’un poste de directeur SIG dans la communauté d’agglomération du Grand Montauban, ville natale de son épouse. Sa candidature est aussitôt retenue et la petite famille fait immédiatement ses valises. Depuis son arrivée, Jonathan assure la montée en compétences et en effectif du service SIG, passant de deux à six agents aujourd’hui. Son objectif est de mettre en oeuvre le schéma directeur SIG, de conduire et piloter des projets à dimension géomatique, d’accompagner et former les utilisateurs...
Très soucieux de faciliter le quotidien de chaque service, il a notamment mis en place une application pour aider les 15 agents recenseurs dans leur tournée annuelle. Le projet « Ampère » permet pour sa part de cartographier les projets d’énergies renouvelables et de suivre leurs états d’avancement. Dans les mois à venir, « nous allons fiabiliser le référentiel d’adressage et le répertoire des immeubles localisés », indique Jonathan. Dans son temps libre, la géomatique n’est jamais très loin non plus. Jonathan est habilité au jury du CQP de Géomaticien et de Technicien Supérieur SIG d’IdGeo. Ces derniers mois, Jonathan a aussi essayé de décrypter les données de Parcoursup pour affiner et appuyer l’orientation de son aîné. Car tous les projets grandissent vite !
Fanny Perrin d'Arloz
Jonathan Sidgwick en quelques dates
1978 Naissance à Londres (Grande-Bretagne) |
2001 DESS au Centre d’Études Spatiales de la BIOsphère (CESBIO/Université Paul Sabatier) |
2002 Master 1 Biologie des organismes, des populations et des écosystèmes, mention aménagement du territoire à l’Université Paul Sabatier de Toulouse (31) |
2002 Master 2 Cartographie SIG et développement territorial à l’Université de Haute-Bretagne à Rennes (35) |
2002 Géomaticien au Laboratoire de Télédétection et Gestion des Territoires de l’École Supérieure d’Agriculture de Purpan à Toulouse (31) |
2004 Géomaticien à l’Institut de Recherche pour le Développement de Toulouse |
2008 Responsable SIG à la Communauté d’agglomération du Grand Angoulême/Syndicat Mixte de l’Angoumois (16) |
Depuis 2016 Directeur SIG à la Communauté d’agglomération du Grand Montauban à la Ville de Montauban (82) |